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Bien sûr, les mini-moteurs modernes sont souvent capables de performances supérieures à celles de la moto de Papa des années 50! Pour cette raison, elles n’ont pas volé leur accession au titre de mot. Mais la cylindrée des deux roues va-t-elle amorce un mouvement inverse et gagner une nouvelle ampleur? On constate que, depuis quelque temps, certains constructeurs ont mis sur leur planche à dessin des machines dotées de moulins de 90, 125, 175 et même encore plus de centimètres cubes VESPA, JAWA, PUCH et autres HONDA.

Une des plus récentes motos mises sur le marché est la PUCH M. 125. Sans être de « sport »,  elle marche fort. Et le constructeur prévoit (dit-on) de créer une autre version vraiment sportive de cette nouvelle 125. Peut-être pour faire la nique M Soïchiro Honda?

Suspension arrière possède un très grand débattement …A noter la forme Séduisante du silencieux.

 

Les aiguilles...

Le moteur deux temps est de construction extrêmement soignée. Le 125 cc développe 12 vrais chevaux (DIN) à 7.000 tours-minute. Une preuve du soin apporté à sa fabrication le pied de bielle, c’est-à-dire le côté qui est fixé à l’axe du piston, est monté sur un roulement à aiguilles. Ce type de roulement retient l’huile par capilla­rité. Il représente donc un atout précieux pour un moteur deux temps dont la lubrification est toujours délicate.

Le cylindre est coiffé d’une culasse munie d’énormes ailettes disposées en éventail. L’essai routier a démontré que, par temps chaud, on peut poser les doigts sur le moteur sans risquer de se brûler, même après avoir roulé pleins tubes durant une longue période. Voilà un moulin bien refroidi!

 

Le couvercle du filtre à air enlevé fait apparaître un dispositif efficace jouant aussi le rôle de silencieux d’admission.

 

Ça donne du piquant!

Le carburateur Bing est doté d’un silencieux d’admission avec épurateur d’air très efficace et facile à entretenir. La consommation moyenne de la Puch M. 125 est de 4,3 litres aux 100 kilomètres. Sur route, ce chiffre baisse de près d’un litre, tandis qu’il augmente d’autant en circulation urbaine. La nervosité de la nouvelle moto la rend extrêmement amusante à piloter: vraiment, elle a du piquant!

Le tableau des accélérations que voici donne une idée de ce que peut faire la Puch M. 125, dont le rodage n’est qu’à 1.500 kilomètres:

    O à    40  km/h.:      3”2/5:
    O à    60  km/h.:     5”;

    O à 80 km./h.. 9”l/5

    O à 100 km/h.: l6”3/5.

Kilomètre lancé.

Pilote couché : 33”, soit 108 km/h.

Pilote assis : 98 km/h.

Pilote t passager : 94 km/h.

La tenue de route de la M. 125 est excellente. Elle affiche un mordant en côte lui permettant de montrer son feu rouge à certaines quatre temps de cylin­drée sensiblement égale. La boite à quatre vitesses est dotée d’une troisième un peu longuette. Le moteur développe un couple maxi à 6.700 t.-m., et il faut lui donner du régime pour accrocher «  la  plage nerveuse ». Ce qui n’arrange rien du côté silence de fonctionnement. La chaîne n’est pas protégée par un carter fermé. Voilà qui est dommage, puisque, de toute façon, cette moto ne semble pas considérée par le constructeur comme un engin de sport.

Un dernier détail : il est recommandé de laisser chauffer le moteur un couple de minutes avant de partir

Le bloc moteur de la puch M125 est propre.. compact fort bien refroidi.

 

Tel Diogène…

La finition de la M. 125 est excellente : bonne double selle, large et bien rembourrée, pédales ajus­tables, émaillage de qualité. Je regrette cependant — point de vue purement esthétique — les affreux boudins de caoutchouc qui déparent la fourche téles­copique. L’étanchéité y gagne, évidemment, mais je préfère de loin les fourreaux lisses, comme ceux utilisés pour le modèle « Corsair »

Quant au « phare », qu’il me suffise de dire que la nuit, tel Diogène, je cherchais...ma route — sinon un honnête homme — avec une lanterne. Et pour consulter le tachymètre, il faut se contenter de le lire à la lueur de l’étoile polaire!

Dans un fauteuil.

La suspension de la Puch M. 125 est digne de la renommée acquise en ce domaine par la firme autri­chienne. Mon habituel circuit d’essai est pourvu d’une dizaine de kilomètres de routes de campagne pavées uniquement.., de bonnes intentions. Malgré cela, c’est sans secousses  que la machine m’a promené tout au long de cet « enfer pour mécaniques »

 

PIPETTE.

Collaboration aux essais: Christian SALMON.

PIPETTE.

Collaboration aux essais: Christian SALMON.

 

Extrait du journal de SPIROU N°1558  du 22 Février 1968  -   transmis par Dominique MERRET