
MOTEUR
Nombre de
cylindres: 1 (2 alésages)
Alésage:
2X45 mm.
Course :
78 mm.
Cylindrée:
248,1 Cc.
Taux de
compression : 6,2 : 1.
Puissance
maxima : 13.8 CV à 5.800 t/m.
Couple
maximum : 2.3 mkg à 3.300 tpm.
CYLINDRE
Diamètre
: 45 mm
1
er & 2 eme Réalésage : 45.5 et 46 mm
PISTON
Diamètre
: 45 mm
Réparations:
45..5 et 46 mm
Hauteur
totale: 96.8
Hauteur
d'axe: 32 mm
SEGMENTS
(3 par pistons)
Dimensions
: 45 x 2..5
Jeu
dans les gorges: 0.01
Jeu
dans la coupe: 0.1
REGLAGES
ET JEUX
AXE
DE PISTON
Diamètre : 18 mm
Longueur
: 36 mm
EMBIELLAGE
Jeu latéral : 0.3 ± 0.1
Jeu axial : 0.01 à 0.02 +0.02
Roulement tête de bielle:
40 galets Ø
des galets : 5 longueur:
6
Roulement
bielle second:
18 aiguilles Ø des aiguilles : 2.5
longueur : 7.8
VILEBREQUIN
Jeu latéral : 0.1 + 0.1
Tolérance
de faux rond: 0.03
Équilibrage: 160 gr ±5 gr
MANNETON
Diamètre
: 27.1
Longueur
: 69.6
CARBURATEUR
Marque et
type : Puch P 32/1
Gicleur
(principal et ralenti) : 145 et 40
Gicleur
d’aiguille 2.85
sans trou d'air
Aiguille
longueur : 58
Longueur du cône : 30
Position
de l’aiguille : 4e cran (à partir du haut)
Boisseau
fraisée à 19 mm
Position
de la vis de réglage du ralenti : 1/2 à 1
EQUIPEMENT ELECTRIQUE
Dynamo Puch
Puissance de
la dynamo : 6 Volts, 45/60 Watts
Ecartement des
contacts : 0,4 mm.
Batterie
: 6 Volts, 7 amp./h.
Bougie
: Bosch W 225 T1
Ecartement des
électrodes: 0.6 à 0,7 mm.
EMBRAYAGE
Nombre
de disques garnis: 7
Nombre
de disques lisses: 6
Nombre
de ressorts : 5
Diamètre
des disques: 133 mm.
Nombre
de pastilles Ferodo par disque: 24
Moyeu
d'embrayage: 30 dents
Course
de débrayage: 3 à 4mm
CHANGEMENT DE VITESSES
Rapport
moteur/ boite : 2.31
BOITE
DE VITESSES
Rapport
interne de boîte
Première
vitesse : 2,75
Deuxième
vitesse : 1,5
Troisième
vitesse : 1,0
Quatrième
vitesse: 0.765
Rapport
boite / roue arr : 3.07
Première
vitesse : 19.5
Deuxième
vitesse : 10.6
Troisième
vitesse : 7.1
Quatrième vitesse: 5.4
TRANSMISSION
PRIMAIRE
Nombre de
dents pignon moteur : 22
Nombre de
dents plateau d'embrayage: 51
TRANSMISSION
SECONDAIRE
Nombre de
dents sortie de boite : 15
Nombre de
dents couronne roue arrière: 46
CHAINE
PRIMAIRE à faux rouleaux ou tubes
Diam
. des tubes : 5 mm
Nombre
de maillons : 64
Largeur
intérieure: 3/16" Pas : 3/8"
CHAINE
SECONDAIRE à rouleaux
Nombre
de rouleaux : 118
Largeur
intérieure: 5/16 mm Pas : 1/2 "
PERFORMANCES
Vitesse
maxi solo position assise : 106 km/h
Vitesse
de croisière 85/90 km/h
Consommation
à 70 km/h : 3,1 litre essence et 0,2 litre huile aux 100 km
EQUIPEMENT ELECTRIQUE
Dynamo Puch
Puissance de
la dynamo : 6 Volts, 45/60 Watts
Ecartement des
contacts : 0,4 mm.
Batterie
: 6 Volts, 7 amp./h.
Bougie
: Bosch W 225 T1
Ecartement des
électrodes: 0.6 à 0,7 mm.
DESCRIPTION
TECHNIQUE
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Les
derniers modèles Puch 250 cc sont suivant la tradition de la
firme propulsés par des moteurs deux temps deux pistons et
balayage en équicourant. L’alésage de 2 .X 45 mm et la
course de 78 mm sont communs aux modèles antérieurs (250 E.
250 L, 250 S4 d’avant-guerre et, plus près de nous, la «
jaune et noire » 250 TF), mais la puissance, qui était passée
à12 CV à 4.500 t/m avec la TF contre 10,5 CV à 4.300 t/m pour
les modèles antérieurs, a été encore légèrement augmentée.
Le moteur de la S.G. développe à présent 13,8 CV à 5.800
5t/m, le couple optimum de 2,3 mkg s’établissant à 3.300
t/m. Celui de la S.G.S. atteint la puissance de 16,5 CV à 5.800
t/m et le couple maximum est de 2,4 mkg à 3.800 t/m.
La culasse est en alliage léger avec une chambre de
combustion en forme de toit. Sur les derniers modèles S.G. et
S.G.S. deux bougies prennent place dans cette culasse. L’une
est située obliquement à l’arrière au-dessus du piston de
transfert et l’autre horizontalement au milieu, côté gauche,
exactement au-dessus et entre les deux alésages. A remarquer la
forme ondulée de certaines ailettes supérieures de la culasse
qui contournent les têtes des boulons de fixation.
Le cylindre est en fonte spéciale. Il comporte l’alésage
d’échappement à l’avant dans lequel sont pratiquées les
deux lumières d’échappement et la lumière d’admission.
L’alésage de transfert à l’arrière, comporte
trois lumières de transfert. Quant aux canaux de transfert, ils
sont placés le long de l’alésage arrière, à peu près à
distances égales les uns des autres. La tubulure d’admission
contourne le cylindre arrière pour aboutir à la lumière
d’admission, car le carburateur est placé à l’arrière légèrement
à gauche. Rappelons que les modèles T.F.S. et S.G.S. (versions
sports des 250 T.F. et S.G.) possèdent un carburateur sur le côté
gauche, ce qui raccourcit considérablement la tubulure
d’admission.
Les deux pistons sont identiques et surprennent par leur
hauteur inaccoutumée, Ils sont en alliage léger et comportent
maintenant des axes cylindriques maintenus par des circlips.
Trois segments assurent l’étanchéité de chaque piston. Sur
les modèles d’avant-guerre les axes de piston étaient carrés
et les trous de pieds de bielle avaient une forme
quadrangulaire.
L’embiellage des 250 T.F. et S.G. comporte une bielle
maîtresse pour le piston avant et une biellette pour le piston
arrière. Il résulte de cette disposition que le piston d’échappement
arrive à ses points morts (haut et bas) avant le piston
|
de
transfert. La distribution donne un diagramme dissymétrique qui
favorise le rendement de ce bi-cylindre en U, diminue les pertes
de carburant et augmente la régularité cyclique. La marche sur
quatre temps, lorsque le moteur tourne au ralenti, est
pratiquement éliminée. La même dissymétrie était obtenue
sur les modèles d’avant-guerre par une bielle en forme de
fourche. A remarquer que sur ces anciennes machines les jupes
des deux pistons n’étaient pas de même hauteur.
L’embiellage,
après avoir été monté sur galets, est depuis la T.F. monté
sur aiguilles. Il n’est pas démontable et, en cas de détérioration,
on procède à l’échange standard pur et simple.
Le
carter-moteur est composé de deux demi-coquilles assemblées
dans l’axe des cylindres.
Sur les
modèles d’après-guerre, du côté gauche, un couvercle
recouvre la transmission primaire, l’embrayage et la pompe à
huile: photo ci-dessus.
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(
Puch est actuellement le seul constructeur de deux temps à graissage
séparé.) Du coté droit on trouve une amorce du carter de chaîne
secondaire dans laquelle est incrusté un couvercle en tôle
dissimulant la dynamo en bout de vilebrequin.
Sur les modèles
d’avant-guerre, le moteur était disposé transversalement à
l’axe de la moto et la transmission primaire était assurée par un
couple conique. La boîte de vitesses se trouvait en conséquence dans
la position d’une boîte normale de moto. La transmission finale
s’effectuait par chaîne et l’embrayage était incorporé dans le
moyeu de la roue arrière (nous en reparlerons plus loin).
Le modèle T.F.
(tout comme la version sport T.F.S.) possédait une transmission
primaire par chaîne simple, alors que la S.G. et la S.G.S. ont à présent
une transmission primaire par chaîne Duplex. Ces chaînes sont enfermées
dans un carter étanche et fonctionnent dans un bain d’huile.
C’est dans ce même
bain d’huile que tourne l’embrayage des T.F. et SG. Il se compose
des pièces suivantes:
— La
couronne dentée fixée par soudure électrique (par points) à la
cloche d’embrayage;
— Six
disques moteurs garnis de pastilles trapézoïdales en Férodo ou matière
analogue;
— Six
disques récepteurs en acier, avec une denture intérieure brochée;
— Le
moyeu d’embrayage en fonte qui se monte sur l'arbre primaire de la
boîte de vitesses et qui comporte des évidements pour les cinq
ressorts d’embrayage, ainsi qu’une denture extérieure pour le
guidage des disques récepteurs;
— Les
cinq ressorts d’embrayage avec leur coupelles et leurs vis de
serrage;
— Le
disque de pression extérieur, actionné par la commande de débrayage.
La
commande de l’embrayage se fait à travers l’arbre primaire creux
de la boîte de vitesses, par un levier forgé, articulé sur un
support en acier (fixé sur le côté droit du carter), deux tiges de
débrayage de 50 mm et 134,5 mm avec une bille intercalée, et
finalement un embout en forme de champignon qui s’appuie sur le
disque de pression.
Mais
l’embrayage des modèles d’avant-guerre était d’une technique
toute différente. Comme il a été dit plus haut, cet embrayage était
placé dans le moyeu de la roue arrière. Comme le moyeu arrière est
l’endroit ou. Le couple est le plus élevé, un embrayage classique,
aurait atteint des dimensions gigantesque~ Aussi avait-on fait appel
à un effet de servo-action, semblable à celui utilisé pour le
freinage sur certaines voitures. La tige de débrayage traversant
l’axe creux du moyeu arrière commandait un petit débrayage
auxiliaire, qui, lui, entraînait des mâchoires agissant à leur tour
sur un tambour solidaire du corps du moyeu. Le tambour d’embrayage
était placé symétriquement au tambour de frein.
La boîte
de vitesses est à quatre rapports depuis la 250 S 4. Trois vitesses
seulement sur les modèles antérieure. La boîte des T.F. et S.G.
(dans les deux versions : tourisme et sport) se fait remarquer par sa
sortie qui est placée sur, l’arbre secondaire du côté opposé à
la transmission primaire. Cette disposition permet d’obtenir chaque
rapport par la mise en service de deux pignons seulement. A
remarquer que le sens de rotation du moteur est à l’inverse de
celui des roues, particularité dont il faut tenir compte, notamment
pour le réglage de l’avance à l’allumage.
Les deux
fourchettes, commandant chacune un pignon baladeur sur l’arbre
primaire et sur l’arbre secondaire, sont constituées par des
plaques de tôle d’acier soudées sur un moyeu. Un ergot est, de son
côté, également soudé à chaque moyeu. Ces ergots s’engagent
dans les fentes de la plaque ou grille de sélecteur. Celle-ci est,
comme dans toute les boîtes modernes, découpées en tôle d’acier;
sa rotation est obtenue par un bloc de commande soudé sur elle, et le
verrouillage des vitesses s’effectue sur sa circonférence.
L’arbre de sélecteur, qui porte à l’extérieur du bloc la pédale
de commande, est solidaire à son autre extrémité du levier de
commande. Celui-ci est articulé au levier intermédiaire, qui
actionne la plaque porte-cliquets qui, elle, fait tourner la grille ou
plaque de sélecteur. Ces deux pièces sont montées sur un arbre
vertical qui traverse le carter et qui porte à son extrémité supérieure
la plaquette indicatrice de la vitesse engagée.
A
remarquer que la commande des vitesses se fait "à l’allemande
" c’est-à-dire que pour monter la gamme il faut relever la pédale
de sélecteur, et appuyer vers le bas pour rétrograder.
L’arbre
primaire et le vilebrequin tournant à contresens (comme il a été
dit plus haut), le secteur denté de la mise en marche, solidaire de
l’arbre du kick-starter, ne peut pas attaquer directement le pignon
de mise en marche placé derrière l’embrayage. Le sens de rotation
est inversé par un pignon intermédiaire monté fou sur un axe
au-dessous des deux arbres de la boîtes de vitesses.
La commande du
compteur de vitesse est incorporée dans la boite de vitesses. Le
pignon menant engrène avec un des pignons de l’arbre secondaire.
Tenant compte de
l’évolution constante de la technique motocycliste, les usines Puch
ont fait évidemment bénéficier leurs modèles de tous les progrès.
Aujourd’hui les 250 de la marque comportent des caractéristiques très
particulières et la partie cycle est une des plus modernes qu’on
puisse trouver sur le marché : cadre monocoque, roues de 16 pouces,
suspension arrière oscillante à grand débattement, fourche télescopique,
carter de chaîne secondaire, gros moyeux freins centraux, silencieux
efficaces, etc. Le confort, la tenue de route et la sécurité ont mérité
toute l’attention des constructeurs et on peut dire que dans ce sens
le succès est venu couronner les efforts de la firme.
De Vienne nous sont
parvenues des nouvelles selon lesquelles la gamme des 250 Puch sera
complétée cette année par un nouveau modèle pourvu de démarreurs
électriques et d’un silencieux d’admission le S.G.A. C’est le démarreur
pendulaire Bosch qui a été choisi. Il fonctionne sous une tension de
12 V et la version nouvelle de la S.G. est en conséquence équipée
de deux batteries logées dans le boîtier gauche du cadre monocoque.
DEPOSE DU MOTEUR:
On
travaille plus commodément en soulevant légèrement le réservoir. A
cet effet enlever le boulon de fixation avant et desserrer celui
de l’arrière. Basculer légèrement le réservoir d’avant en arrière
et le maintenir dans cette position en plaçant un manche de marteau
s’appuyant sur le frein de direction.
Décrocher le câble
de commande de la pompe à huile sur le levier intermédiaire fixé au
sommet du cadre. Débrancher la conduite d’huile et, comme il
n’existe pas de robinet, vider le réservoir d’huile ou bien empêcher
que cette dernière ne s’échappe en plaçant une vis à la place du
bouchon raccord. Vidanger la boîte de vitesses. Débrancher les
tuyaux d’essence, les fils des bougies, les fils de la dynamo, les câbles
de commande..
Retirer le
carburateur, les tubes d’échappement (les silencieux restent en
place) et l’amorce du carter de chaîne secondaire et dégager
celle-ci du pignon de sortie de boîte. Pour éviter que la chaîne ne
“saute” de la couronne de la roue AR, l’attacher avec une
ficelle à une partie quelconque du cadre après avoir remis
l’attache rapide. Enlever la pédale de frein arrière, la commande
de sélecteur et le kick. starter.
Retirer les
boulons qui maintiennent le moteur dans le cadre .(deux à l’avant
et deux à l’arrière). Le cadre formant
un berceau, le moteur ne peut pas tomber.
S’assurer
que plus- rien ne retient le moteur et le sortir du cadre. L’opération
est plus aisée du côté gauche de la machine. Enlever le manche de
marteau soutenant le réservoir et le laisser reposer normalement sur
l’avant sans le fixer puisqu’au remontage il sera plus commode de
le soulever à nouveau.
Placer le
groupe moteur sur l’établi.
DEGROUPAGE DU MOTEUR:
Desserrer
progressivement et en diagonale les huit boulons de fixation, décoller
la culasse en la frappant légèrement et sur le côté avec un
maillet en bois (beaucoup de douceur! Attention aux ailettes!)
Après
avoir retiré la culasse, desserrer les quatre boulons de fixation du
cylindre au carter. Amener les pistons au point mort bas et dégager
le cylindre. Il est bon, dès que le cylindre a commencé à être
soulevé, de placer un chiffon au-dessus du carter de vilebrequin afin
d’éviter qu’un morceau de segment ne tombe dedans, au cas évidemment
où il y en aurait un de cassé.
Pour
rendre plus aisées certaines de ces opérations, il est préférable
d’avoir, ou préalable, retiré le couvercle du carter de
transmission primaire.
Marquer
les pistons avant de les enlever, car, s’ils sont identiques, les
conditions de rodage et d’usure ne sont pas les mêmes dans les deux
alésages. Enlever les circlips et retirer les axes de piston.
L’EMBRAYAGE:
Le levier
de débrayage n’a pas d’articulation: il coulisse simplement et
s’appuie sur la vis de réglage. Il est très facile de le retirer dès
qu’on a enlevé l’amorce de carter de chaîne secondaire.
Enlever
les cinq écrous à collerettes qui maintiennent les ressorts
d’embrayage, en employant un tournevis. Les sièges des ressorts
doivent être soulevés à choque tour hors de la rainure de freinage
au moyen d’un deuxième tournevis. Enlever le disque de pression et
les disques d’embrayage. Sortir les deux tiges de débrayage et la
bille intercalée.
A défaut
de crampon spécial de pignon de chaîne, empêcher la transmission
primaire de tourner en la bloquant avec un manche de marteau qui vient
se coincer entre la chaîne et le pignon de vilebrequin.
Dévisser
d’abord l’entretoise sur le côté droit du bloc-moteur, puis
plier en arrière la rondelle frein de l’écrou de fixation du
pignon de sortie de boîte. Dévisser cet écrou et, au moyen d’un
extracteur, retirer le pignon de sortie de boîte. Enlever la
clavette.
Démonter
la dynamo et retirer l’induit en utilisant la vis d’extraction spéciale
(n” 22733).
Repérer
les fils: blanc à l’avant, rouge au centre, noir à l’arrière.
Relever
les rondelles-freins des écrous de fixation du moyeu d’embrayage et
du pignon de vilebrequin. Dévisser l’écrou du moyeu d’embrayage
au moyen d’une clé à tube et retirer de l’arbre le moyeu
d’embrayage. Retirer le pignon de vilebrequin au moyen d’un
extracteur.
En
soulevant avec les deux mains le pignon, la chaîne et la cloche
d’embrayage, on enlève toute la transmission primaire. Ne pas
omettre de retirer le coussinet et la rondelle d’appui de
l’embrayage de même que la clavette et la rondelle élastique en
bout d’arbre du vilebrequin.
Sous
l’embrayage, on trouve le secteur denté du kick-starter qu’on
retire avec son ressort. Le pignon intermédiaire s’enlève
facilement lorsqu’on a retiré le circlips qui le maintient en
place.
Après
avoir ôté la transmission primaire, la pompe à huile est
accessible. Enlever le fil de freinage, dévisser les vis de fixation.
La pompe s’enlève sans aucune difficulté.
OUVERTURE DU CARTER:
Commencer
par chasser avec un burin les deux pieds de centrage du carter, puis
enlever les vis d’assemblages. Séparer les deux moitiés de carter.
Le vilebrequin tourne, dans le carter de droite, sur un roulement à
rouleaux et le carter peut en conséquence être ouvert sans aucune
difficulté. Ne jamais forcer pour écarter les deux moitiés de
carter avec un tournevis ou un outil similaire. En cas de besoin,
utiliser l’extracteur de carter spécial (n., 250.7029). La
demi-coquille gauche doit être pour cela posée sur l’établi.
Remarque
: Faire attention aux rondelles de 1/10’ qui existent sous les
bagues des roulements à rouleaux du vilebrequin et de l’arbre
primaire.
BOITE DE VITESSES ET VILEBREQUIN:
Le carter
gauche reposant sur l’établi, retirer l’arbre primaire et enlever
ses pignons. Oter la rondelle d’appui et le roulement du carter
gauche. Retirer toute la commande de sélecteur.
Après le
démontage de la boîte de vitesses, le vilebrequin peut être extrait
par pression (et non en frappant).
Remarque
: Pour retirer les roulements, il est bon de chauffer légèrement les
carters au préalable.
REMONTAGES
Pour le
remontage d’un moteur, on doit en général suivre l’ordre inverse
de celui qui fut adopté pour le démontage. Certaines précautions
sont cependant à prendre et nous allons les énumérer au fur et à
mesure de nos conseils pratiques de remontage.
Avant de
remettre les roulements en place, chauffer un peu les carters. Puis,
le demi-carter gauche posé sur l’établi, emmancher le vilebrequin
à la presse, après avoir abondamment huilé le roulement à billes.
Contrôler le jeu axial (0,2 mm) et, si besoin est, supprimer l’excédent
de jeu en intercalant des rondelles de 0,1 mm d’épaisseur.
Le mécanisme
de sélecteur doit se remonter de la façon suivante
1°
Monter la plaque de support avec le ressort en épingle, placer
la rondelle-frein -et visser l’écrou (sur le dessus du carter).
Visser à fond de l’extérieur la vis à tête fraisée et la
freiner d’un coup de burin, puis bloquer l’écrou;
2°
Introduire le guide de la plaque support (extrémité fendue tournée
vers l’intérieur de la boîte). Placer le levier intérieur de
commande et le freiner de l’extérieur avec un circlips. Mettre en
place le rochet.
3°
Emmancher à l’extérieur la rondelle de compensation, une
rondelle, l’indicateur de vitesse, la rondelle d’appui fraisée et
la vis à tête fraisée. A l’aide de l’indicateur de vitesse,
amener la fente du guide dans la même direction que la fente du
rochet, emmancher la plaque de commande des fourchettes, serrer la vis
à tête fraisée et la mater d’un coup de burin.
Quant à la
boîte de vitesses, une fois la commande de sélecteur en place, voici
le processus de remontage:
a)
Introduire l’arbre primaire complet avec ses pignons. Emmancher la
rondelle d’appui et le roulement à rouleaux avec le joint d’étanchéité,
Le côté ouvert de la cage du roulement à rouleaux doit se trouver
vers l’intérieur de la boîte, c’est-à-dire vers le bas puisque
le remontage est fait la demi-coquille gauche du carter étant posée
sur l’établi.
b)
Introduire les fourchettes gauche et droite. La fourchette gauche doit
porter sur la rainure du pignon de 2è vitesse et la fourchette droite
sur la rainure du pignon de 3è vitesse. Emmancher l’axe supportant
les fourchettes et l’emmancher dans le trou borgne du carter.
c)
Introduire le roulement à rouleaux de l’arbre secondaire, le côté
ouvert de la cage vers l’intérieur de la botte, c’est-à-dire sur
le dessus. Placer la rondelle d’appui, le pignon de 1 vitesse (évidements
vers le haut), le pignon de 2è vitesse et celui de 3è de façon à
faire coïncider les fourchettes avec les rainures de guidage.
d)
Emmancher l’arbre secondaire.
Une fois
que le sélecteur, les fourchettes et les arbres de la boîte de
vitesses portant les pignons respectifs sont montés, la moitié
droite du carter peut être posée et vissée à fond. Pour ce faire,
on doit, au préalable, enduire la surface de joint, du carter gauche
d’un liquide d’étanchéité, poser un joint de papier neuf et
l’imbiber d’huile sur la surface qui sera en contact avec la moitié
droite
du carter. A ce moment on
pose la moitié droite du carter et on frappe à petit coups avec un
maillet en caoutchouc ou en nylon. Visser et bloquer les vis
d’assemblage.
Lorsque la
demi.coquille droite du carter est en place, il faut en premier
remonter la pompe à huile. Faire tourner la pompe jusqu’à ce que
le piston soit à sa position la plus haute. Enduire d’huile la face
de joint de la pompe et la face correspondante sur le carter, Poser la
pompe sans joint et serrer légèrement les vis de fixation. Aligner
la pompe de façon que son pignon engrène dans la vis sans fin.
Serrer les vis de fixation sans brutalité (Si on les serre trop, le
piston ne peut pas jouer librement). Contrôler si le fonctionnement
est normal.
La pose du
kick-starter s’opère de la façon suivante: Mettre d’abord en
place le pignon intermédiaire et le freiner à l’aide du circlips.
Suspendre ensuite le ressort dans le secteur denté. Emmancher la
grande rondelle d’appui. Accrocher le ressort à l’ergot du carter
et le tendre jusqu’à ce que l’arbre de lancement puisse être
placé dans l’emplacement prévu dans le carter. Pour ce faire,
emmancher provisoirement la. pédale de kick.) Pour terminer, enfiler
la petite rondelle d’appui.
En ce qui
concerne l’embrayage, la transmission primaire et le pignon-moteur,
opérer à l’inverse du démontage. Rappelons que l’ordre des
disques d’embrayage doit être respecté : en premier introduire le
disque d’acier le plus épais puis alternativement un disque garni
et un disque d’acier. En dernier va le disque d’acier avec les
dents intérieures recourbées vers le haut. Nota : le serrage des écrous
à collerette doit être effectué avec précaution. Si besoin est,
soulever les sièges des ressorts avec un second tournevis.
Le
couvercle du carter se pose après avoir mis un nouveau joint papier
imbibé d’huile. Emmancher ensuite la commande de sélecteur et la pédale
du kick starter.
Pour le
remontage des pistons, du cylindre et de la culasse, s’en tenir au
processus habituel en pareille circonstance.
Remarque:
La coupe des segments doit se trouver exactement à
l’emplacement des ergots prévus à cet effet. Changer les joints à
la base du cylindre et entre cylindre et culasse.
Remonter la
dynamo et mettre le couvercle.
Remplir
d’huile la boîte de vitesses (1 litre).
A ce moment
le moteur peut être replacé dans le cadre.
Agir pour
toutes les opérations restantes à l’inverse de ce qui a été
mentionné au chapitre “Démontages”,
POUR LES USAGERS DU SIDE-CAR
La S.G. est suffisamment puissante pour permettre d’y
atteler un side-car. Dans ce cas, il y a lieu de changer la démultiplication
finale, en utilisant les pignons prévus par les constructeurs.
C’est
ainsi que le pignon de sortie de boîte, marqué par le chiffre 57 sur
notre planche et désigné par le chiffre 253.1325 dans ‘la
nomenclature Puch (15 dents),
doit être remplacé par le n° 260.1328 <13 dents).
La couronne
de roue arrière de 46 dents (n°
253.4109) doit être remplacée par celle de 48 dents (ne
260.4109).
Enfin, la
démultiplication finale étant modifiée, les pignons de commande du
compteur de vitesse doivent être changés au lieu du pignon à 7
dents, 60 de notre planche (n° Puch 253.1362.2), placer le pignon à
6 dents ne Puch 260.1.1362.2.
Au lieu de
la vis sans fin 62 de notre planche (n° Puch 253.1361), utiliser la
vis sans fin n° Puch 260.1.1361.
GRAISSAGE
A notre
connaissance, Puch est actuellement le seul constructeur utilisant le
système à graissage séparé sur des moteurs deux temps de
motocyclettes. Il y en eut d’autres jadis, citons notamment les
motos anglaises Scott.
Le procédé
Puch fait appel au graissage du moteur au moyen d’une pompe à huile
entraînée par le moteur lui-même. Le débit de cette pompe est
fonction du régime du moteur et il est réglé par un petit piston
coulissant dans un alésage qui découvre plus ou moins un orifice de
passage. La commande des déplacements de ce piston est effectuée par
un câble sous gaine, actionné par la poignée tournante de commande
des gaz en même temps que le boisseau du carburateur.
Le réglage
du débit de l’huile est effectué au moment où la machine sort de
l’usine et, en principe, on peut le modifier
— c’est-à-dire réduire le débit — lorsque la période de rodage
est considérée comme terminée (1.500 à 2000 km.).
Pour vérifier
le réglage, il faut dégager le regard qui se trouve sur le dessus du
carter moteur sous le carburateur. Lorsque là poignée tournante se
trouve à la position pleins gaz, la marque rouge existant sur le
carter doit coïncider avec la marque rouge faite sur l’échelle
mobile dont les déplacements Sont assurés par le câble. Après
rodage on peut diminuer le débit au moyen de la vis de réglage de la
tension du câble. En dévissant, on déplace l’échelle mobile vers
le signe (+) donc on augmente le débit. En vissant l’échelle
mobile se déplace vers le signe
(-) et il s’ensuit réduction du débit.
Pour une
utilisation normale, la consommation d’huile s’élève à 1 litre
environ pour 500 kilomètres. En cas de conduite à très grande
vitesse (souvent à pleins gaz), le litre d’huile est consommé en
300 kilomètres. Pour une vitesse de croisière moyenne (85 km/h
environ pour la 250 S G), le débit d’huile ne doit pas être réglé
au-dessus de 1 l. pour 400 km.
FONCTIONNEMENT DE LA POMPE
Une vis
sans fin, placée entre les deux roulements du vilebrequin, du côté
transmission primaire, entraîne par une roue dentée de 28 dents la
pompe à huile, au débit variable selon le régime du moteur. Le
piston de la pompe est solidaire de la roue dentée et comporte une
rainure ou gorge sinusoïdale. Un ergot fixe qui s’engage dans la
gorge impose ainsi au piston, à chaque rotation, un mouvement
oscillant, mouvement qui est également suivi par la route dentée,
dont la denture est taillée en conséquence. La pompe débite dans un
perçage du carter qui correspond avec deux perçages dans le
cylindre. L’huile est alors projetée contre les parois de l’alésage
d’échappement. L’huile ruisselant des parois est ensuite
recueillie par des godets ou augets et amenée aux roulements du bloc.
Important:
Il est recommandé de ne jamais démonter la pompe à huile.
Construite avec, robustesse, son fonctionnement ne laisse d’ailleurs
jamais à désirer. En cas de détérioration accidentelle, le mieux
est de s’adresser à l’agence Puch la plus proche.
LA BOITE DE VITESSES
Le graissage de la boîte de vitesses se borne au remplissage
de la boite par l’orifice prévu à cet effet. La quantité normale
est environ d’un litre. Le contrôle du niveau se fait en retirant
le bouchon de niveau prévu à cet effet sur le côté gauche du
carter l’huile s’écoule goutte à goutte par le trou.
La première
vidange de la boîte doit être effectuée au bout de 1 .000 km. Par
la suite, cette opération peut être réalisée tous les 6.000 km.
NOTA Une
huile trop épaisse en hiver risque de provoquer le collage des
disques d’embrayage et de rendre difficiles les changements de
vitesses.
Pour
vidanger la boîte, il faut que le moteur soit chaud. Enlever les vis
de vidange sur le couvercle de l’embrayage et celles qui se trouvent
à la partie inférieure du carter. Il est bon d’effectuer un rinçage
avec un quart de litre d’huile très fluide.
HUILES PRECONISEES
Pour le
moteur comme pour la boîte de vitesses, les huiles indiquées par le
constructeur doivent avoir une viscosité 50 S.A.E. en été et 30.40
S.A.E. en hiver. En cas de grands froids, on peut employer une huile
S.A.E. 20.
EQUIPEMENT
ELECTRIQUE
CONTROLE DE LA CHARGE
Au moment où on introduit la clef de contact, deux lampes
s’allument sur le dessus du phare: la verte indique que la boîte de
vitesses est bien au point mort, la rouge indique que la batterie est
en décharge. Dès que le moteur tourne, la lampe rouge doit s’éteindre
car la dynamo recharge la batterie; s’il n’en était pas ainsi, il
y aurait lieu de procéder à une révision de l’installation
(dynamo ou régulateur). Eviter la nuit de rouler à trop faible
vitesse, car la batterie pourrait se décharger très rapidement.
Au-dessous de 50 kmh, il vaut mieux engager la troisième vitesse.
DYNAMO
Avant d’entreprendre un travail quelconque sur la dynamo,
débrancher le câble du pôle positif. L’entretien se borne à
nettoyer la poussière de charbon avec un pinceau ou un soufflet. Les
balais doivent pouvoir se déplacer facilement dans leurs guides. Si
des copeaux métalliques provenant du collecteur sont amassés à
l’intérieur, il faut procéder à une révision de la dynamo. Si
besoin en est polir les contacts du rupteur avec une lime fine. Si, en
faisant tourner le moteur, de fortes étincelles se produisent aux
contacts du rupteur, le condensateur est en mauvais état.