Revue
Technique 175 SV
Nombre
de cylindres: 1 (2 alésages)
Alésage:
2 x 42
Course : 62
mm
Cylindrée
: 172 cm³
Taux de
compression: 6,5 à 1
Puissance
maximum : 10 CV
Régime :
5.800 t/mn
Puissance
spécifique : 58 CV/litre
Couple
maximum: 1,3 mkg à 3.700 t/mn
CYLINDRE
Diamètre :
42 mm
1er et 2e réalésages
: 42,5 et 43 mai
PISTON
Diamètre :
42 mai
Réparations
: 42,5 et 43 mm
Hauteur
totale : 81 mm
Hauteur
d’axe: 32 mm
SEGMENTS
(3 p. piston)
Dimensions
: 42 X 2,5.
Jeu dans
les gorges : 0,01
Jeu à la
coupe 0,15
CARBURATEUR
Fischer-Amal 24 El A
Gicleur principal : 130
Gicleur d’aiguille : 2,8
Aiguille au 3e
cran
Vis d’air
ouverte de 1/2 à 1 tour
Avec
l’amortisseur : même réglage.
EMBRAYAGE
Nombre de disques garnis : 7
Nombre de disques lisses : 6
Nombre de ressorts : 6
Diamètre des disques : 99 mai
Nombre past. Ferodo par disque: 18
Course de débrayage : 3 à 4 mai
CHANGEMENT DE VITESSES
Rapport
moteur/boîte : 2,31
TRANSMISSION PRIMAIRE
Nombre de dents pignon moteur : 19
Nombre de dents plateau d’embr. 40
TRANSMISSION SECONDAIRE
Nombre de dents sortie de boîte : 15
Nombre de dents couronne roue arr.: 44
PERFORMANCES
Vitesse maxi solo position assise : 90 km
Vitesse de croisière : 75/80
Consommation à 70 kmh : 3 lit, mélange
AXE DE PISTON
Diamètre :
18 mm
Longueur :
32 mm
EMBLELLAGE
Jeu latéral
: 0,3 ± 0,05
Jeu axial :
0,01 à 0,02
Roulement tête
de bielle 46 galets Ø des galets : 4
longueur: 6
Roulement
bielle second.
17
aiguilles Ø des aiguilles : 2,5 longueur : 7,8
VILEBREQUIN
Jeu latéral
: 0,1
Tolérance
de faux-rond : 0,02
Equilibrage:
130 gr ÷ 5 gr
MANETON:
Avec épaulements
Diamètres : centre 25,55, côtés 23,6 Longueurs : totale 61 entre épaulements
: 14,65
DYNAMO Puch
Puissance : 45/60 W
Voltage : 6
V
Ecartements
des contacts : 0,4 mm
Avance:
5,5 mm av. PMH (piston arr.)
Batterie
Bosch : 6 V 7 A/h
Bougies :
Bosch W 225 T 1
Ecartement des électrodes: 0,6 à 0,7 mm
Rapports internes de boîte
1re vitesse : 3,5
2’ vitesse : 1,93
3’ vitesse : 1,37
4’ vitesse : 1,05
Rapport boîte/roue arr. : 2,93
Rapports finals
1” vitesse : 21,53
2’ vitesse : 11,87
3’ vitesse : 8,43
4’ vitesse : 6,46
CHAINES
PRIMAIRE
à faux-rouleaux ou tubes
Diamètre
des tubes : 5 mm
Nombre de
maillons : 50
Largeur intérieure
: 3/16’
Pas :
3/8’
SECONDAIRE à rouleaux
Nombre de
rouleaux : 118
Largeur intérieure
: 5/16”
Pas :
1/2”
Un maillon
rapide.
DESCRIPTION
TECHNIQUE
Selon a
tradition des usines Puch, les motocyclettes 175 cm3, types
S.V. ou S.V.S., produites par la marque autrichienne sont propulsées
par des moteurs du cycle deux temps à deux pistons avec balayage en équicourant.
L’alésage (2 x42 mm.) et la course (62 mm.) sont
communs aux deux modèles. Ce qui donne une cylindrée exacte de 172
cm³. Le taux de
compression est le même sur les deux modèles: 6,5/ l. Grâce à la présence
de deux carburateurs (au lieu d’un seul sur la 175 S.V.), la 175 SVS.
bénéficie d’un meilleur remplissage. De plus, comme la 250 S.G.S.,
elle possède un double allumage. Sa puissance est de 12.3 CV à 6.200
t/m. alors que la S.V. développe 10 CV à 5.800 t/m.
Toutes
les autres caractéristiques sont identiques sur les deux types de
machines.
La
culasse est en alliage léger avec une chambre de combustion en forme de
toit. A remarquer le dessin ondulé de certaines des ailettes supérieures
qui contournent les têtes des boulons de fixation.
Le
cylindre est en fonte spéciale. Il comporte l’alésage d’échappement
à l’avant, dans lequel sont pratiquées les deux lumières d’échappement
et la ou les lumières d’admission (une sur le modèle S.V., deux sur
le modèle S.V.S.). L’alésage de transfert, à l’arrière, comporte
trois lumières de transfert. Quant aux canaux de transfert, ils sont
placés le long de l’alésage arrière, à peu près à égales
distances les uns des autres.
La
S.V., modèle équipé du silencieux d’admission, possède, sur le côté
gauche, un carburateur FischerAmal 24 E I A: gicleur principal n0
130, gicleur d’aiguille 2,8. Aiguille au troisième cran (en
partant du haut). Vis d’air ouverte de 1/2 à 1 tour.
La
S.V.S. est équipée de deux carburateurs: à gauche un Fischer-Amal 22
C 2 A, gicleur principal 120, gicleur d’aiguille sans numéro,
aiguille deuxième cran, vis d’air ouverte de 1/2 à 1 tour; à droite
un
Fischer-Amal
22 B I A ou B I K, sans volet d’air. Gicleur principal 130, gicleur
d’aiguille sans numéro d’aiguille troisième cran, vis d’air
complètement fermée. Le boisseau de ce second carburateur s’ouvre
seulement lorsque la poignée tournante atteint une certaine position,
c’est-à-dire que le moteur démarre et tourne jusqu’à un certain régime
avec un seul carburateur (celui de gauche). Le second carburateur
(celui de droite) entre en fonction lorsque la machine atteint: en première
vitesse 25 km/h, en deuxième 35 km/h, en troisième 55 km/h et en
quatrième 80 km/h, ce qui équivaut sensiblement à un régime moteur
de 4.200 t/m.
Qu’il
s’agisse de la S.V. ou de la S.V.S., les deux pistons sont identiques
et surprennent par la hauteur inaccoutumée de leurs jupes. Les axes
sont maintenus par des circlips. Trois segments ergotés assurent l’étanchéité
de chaque piston.
L’embiellage
comporte une bielle maîtresse pour le piston avant et une biellette
pour le piston arrière. Il résulte de cette disposition que le piston
d’échappement arrive à ses points morts (haut et bas) avant le
piston de transfert. La distribution donne un diagramme dissymétrique
qui favorise le rendement de ce bi-cylindre en U, diminue les pertes
de carburant et augmente la régularité cyclique. La marche sur quatre
temps, lorsque le moteur tourne au ralenti, est quasiment éliminée.
L’embiellage est monté sur aiguilles. Il n’est pas recommandé à
un mécanicien amateur de le démonter. En cas de détérioration, on
procède à l’échange standard pur et simple.
Le carter-moteur est composé de deux demi-coquilles assemblées dans
l’axe des cylindres. Du côté gauche un carter recouvre la
transmission primaire (par chaîne simple) et l’embrayage. Ce carter
est traversé par les arbres commandant le sélecteur et le
kick-starter. Transmission et embrayage travaillent dans un bain
d’huile.
L’embrayage
est composé des pièces suivantes:
— La
couronne dentée fixée par soudure électrique (par points) à la
cloche d’embrayage.
— Sept
disques moteurs garnis de pastilles trapézoïdales en Férodo ou matière
analogue.
— Six
disques récepteurs en acier avec une denture intérieure brochée.
— Un disque
lisse dit « de fermeture» de 2 mm. d’épaisseur.
— Le moyeu
d’embrayage en fonte, monté sur l’arbre primaire de la boîte de
vitesses et qui comporte des évidements pour les six ressorts
d’embrayage, ainsi qu’une denture extérieure pour le guidage des
disques récepteurs.
— Les six
ressorts d’embrayage avec leurs coupelles et leurs vis de serrage.
— Le disque
de pression extérieur, actionné par la commande de débrayage.
La commande de
débrayage se fait, à travers l’arbre de boîte de vitesses, à
l’aide de deux tiges de débrayage ayant respectivement 78 mm. et 47
mm. de longueur avec une bille de 7/32” intercalée et finalement un
embout en forme de champignon qui s’appuie sur le disque de pression.
Le levier de commande est porté par le carter droit. Il comprend une
came pivotante rappelée par un ressort et surmontée par un levier extérieur
auquel vient s’attacher le câble.
La boîte de
vitesses, qui comporte quatre rapports, se fait remarquer par sa sortie
qui est placée sur l’arbre secondaire du côté opposé à la
transmission primaire. Cette disposition permet d’obtenir chaque
rapport par la mise en service de deux pignons seulement, mais oblige à
donner au moteur un sens de rotation à l’inverse de celui des
roues. Cette particularité ne présente aucun inconvénient au point de
vue fonctionnement. On doit simplement en tenir compte lors du réglage
de l’avance à l’allumage.
Les deux
fourchettes, commandant chacune un pignon baladeur sur l’arbre
primaire et sur l’arbre secondaire, sont constituées par des plaques
de tôle soudées sur un moyeu. Un ergot est, de son côté, également
soudé à chaque moyeu. Ces ergots s’engagent
dans les fentes de la
plaque ou grille de sélecteur. Celle-ci est comme dans toutes les boîtes
modernes, découpées en tôle d’acier; sa rotation est obtenue par un
bloc de commande soudé sur elle, et le verrouillage des vitesses
s’effectue sur sa circonférence. L’arbre de sélecteur, qui porte
à l’extérieur du bloc la pédale de commande, est solidaire à son
autre extrémité du levier de commande . Celui-ci est articulé au
levier intermédiaire, qui actionne la plaque porte-cliquets, qui, elle,
fait tourner la grille ou plaque de sélecteur.
A remarquer
que la commande des vitesses se fait à « l’allemande », c’est-à-dire
que pour monter la gamme il faut relever la pointe de la pédale de sélecteur
et appuyer vers le bas pour rétrograder.
A propos du démontage
du moteur, nous donnons dans le chapitre « Conseils Pratiques » une énumération
des différentes pièces constituant le système de lancement
(kick-starter). A remarquer que ce kick attaque sur l’arbre
secondaire de a boîte de vitesses.
La commande du
compteur de vitesse est incorporée dans la boîte de vitesses. Le
pignon menant engrène avec un des pignons de l’arbre secondaire.
Tenant compte de
l’évolution constante de la technique motocycliste, les usines
autrichiennes SteyrDaimler ont fait évidemment bénéficier leurs
motocyclettes Puch de tous les progrès.
Les deux modèles
de 175 cm³ — aussi
bien la S.V. que la S.V.S. — comportent des caractéristiques très
particulières et la partie cycle est une des plus modernes qu’on
puisse trouver sur le marché : cadre monocoque, roues de 16 pouces,
silencieux efficaces, suspension arrière oscillante à grand débattement,
fourche télescopique, gros moyeux freins centraux, carter de chaîne
secondaire, etc. Ces modèles ne comportent cependant pas le graissage séparé
du moteur comme il existe sur les 250 cm3 de la marque. Ici
la lubrification du moteur est assurée, comme sur la grande majorité
des deux-temps, par mélange d’huile à l’essence. Préconisation
des constructeurs : 4 % d’huile S.A.E.50.
CONSEILS PRATIQUES
DEPOSE DU MOTEUR:
Pour
déposer le moteur de la Puch 175 S.V. ou S.V.S., il est recommandé,
comme pour le modèle 250 cm³
de la même marque (voir Etude dans le n0 114 de la R.T.M, de
soulever légèrement le réservoir de carburant. Pour ce faire, retirer
le tuyau d’arrivée d’essence au carburateur et vidanger le réservoir.
Dévisser l’une des deux vis qui maintiennent le tuyau flexible de
raccordement des deux parties latérales du réservoir. Il est alors
possible, après avoir enlevé le boulon de fixation A.V. du réservoir
et desserré celui d’A.R., de basculer celui-ci d’avant en arrière.
Le maintenir dans cette position en le calant au moyen d’un manche de
marteau, par exemple, ou d’une pièce de bois quelconque qui prend
son point d’appui sur le frein de direction. Remettre en place le
boulon de fixation avant (qui soutient le tube antérieur du cadre et
l’avertisseur) sans le bloquer.
Vidanger la boîte
de vitesses.
Débrancher le fil
de bougie, les fils de la dynamo, les câbles de commande.
Retirer le
carburateur, les tubes d’échappement (les silencieux restent en
place) et l’amorce de carter, de chaîne secondaire de transmission. Dégager
cette dernière du pignon de sortie de boîte.
Pour éviter que la
chaîne ne « saute »de la couronne AR., l’attacher avec une ficelle
à une partie quelconque du cadre, après avoir pris la précaution
de remettre en place l’attache rapide.
La pédale de frein arrière ne gêne en rien les opérations
ultérieures et peut demeurer à sa place. Par contre, enlever déjà la pédale
de mise en route du moteur (kick-storter) et la pédale de commande du sélecteur.
Poser sous le moteur une caisse ou une cale de bois pour éviter
la chute du moteur lorsqu’on enlèvera les boulons qui le maintiennent
au cadre.
Retirer d’abord le boulon unique de fixation placé à
l’arrière du carter, puis celui qui se trouve sur le dessus du carter
(juste à l’arrière du cylindre).
Le boulon supérieur soutenant le tube avant du cadre
n’ayant pas été bloqué après avoir fait basculer le réservoir (v.
plus haut), il est possible de dégager le bloc de la partie arrière du
cadre en le déplaçant doucement vers l’avant (quelques centimètres
suffisent).
Retirer les deux boulons de fixation du mateur situés à
l’avant.
Le bloc peut alors être retiré. L’opération est plus
aisée du côté gauche de la machine.
Remettre le réservoir à sa place normale en ôtant la
pièce de bois qui le soulevait, sans pour cela le fixer puisqu’au
remontage on devra le basculer à nouveau.
Poser le groupe moteur sur l’établi.
DEGROUPAGE
DU MOTEUR:
Débloquer
en diagonale les huit boulons de fixation de la culasse ou cylindre,
puis les retirer.
Décoller la culasse en la frappant légèrement sur le côté
avec un maillet en bois (opérer avec douceur, car les ailettes en alliage
léger sont fragiles).
Après avoir déposé la culasse, desserrer les quatre écrous
de fixation du cylindre aux goujons du carter.
Amener les pistons au point mort bas et dégager le
cylindre en le soulevant avec douceur. S’il ne se dégage pas
facilement, on peut toujours en agissant sans brutalité basculer le cylindre
d’avant en arrière jusqu’à ce que les pistons sortent des cylindres.
Il est recommandable, dès que le cylindre à été quelque
peu soulevé au-dessus des goujons de fixation, de placer un chiffon sur
l’entrée du carter de vilebrequin afin d’éviter que, lors de leurs
dégagements, les pistons ne viennent cogner les rebords du carter ou
qu’un morceau de segment ne tombe dedans, au cas évidemment, où il y
en aurait un de cassé.
Pour rendre plus aisées certaines de ces opérations ;
mise au point mort bas des pistons, par exemple ; il est préférable
d’avoir, au préalable, retiré le couvercle du carter de transmission
primaire. Tourner le moteur par l’écrou de vilebrequin. Eviter
d’utiliser le kick starter qui à ce moment fonctionne en porte à faux.
Marquer les deux pistons avant de les déposer, car,
s’ils sont identiques, les conditions de rodage et d’usure ne
sont
pas les mêmes dans les deux alésages.
Enlever les circlips et retirer les axes des pistons. Si on retire les segments,
les repérer afin de les remettre au remontage aux places qu’ils occupaient.
DEMONTAGE DE
L’EMBRAYAGE:
Le levier de débrayage ne possède pas d’articulation il
coulisse simplement et s’appuie sur la vis de réglage. Il est très
facile de le retirer dès qu’on a enlevé l’amorce de carter de chaîne
secondaire.
Enlever les six écrous à collerettes qui maintiennent les
ressorts d’embrayage, en employant un tournevis. Les sièges des
ressorts doivent être soulevés à chaque tour hors de la rainure de
freinage au moyen d’un deuxième tournevis. Enlever le disque de
pression et les disques d’embrayage 7 disques garnis, 6 disques lisses
plus 1 disque de fermeture. Sortir les trois tiges de débrayage et la
bille qui est intercalée entre les deux tiges intérieures
DEPOSE DE LA DYNAMO
ET DE LA TRANSMISSION PRIMAIRE:
A défaut de crampon spécial de pignon de chaîne, empêcher
la transmission primaire de tourner en la bloquant avec un manche de
marteau qui vient se coincer entre la chaîne et le pignon de vilebrequin.
Avant de procéder à la dépose de la transmission
primaire, dévisser d’abord l’entretoise sur le côté droit du
bloc-mateur, puis relever les bords de la rondelle-frein assurant l’écrou
de fixation du pignon sortie de boîte. Dévisser cet écrou et, au moyen
d’un extracteur retirer le pignon de sortie de boîte. Enlever la
clavette.
Démonter la dynamo et retirer l’induit en utilisant une
vis d’extraction spéciale (n0 22733). Repérer les fils:
blanc vers l’avant, rouge au centre, noir vers l’arrière.
Revenir du côté transmission primaire, c’est-à-dire du
côté gauche.
Relever les rondelles-freins des écrous de fixation du
moyeu d’embrayage et du pignon de vilebrequin. Dévisser l’écrou du
moyeu d’embrayage au moyen d’une clé à tube et retirer de l’arbre
le moyeu d’embrayage.
Le pignon de vilebrequin se retire au moyen d’un
extracteur.
Lorsque le tout est débloqué, en soulevant avec les
deux mains le pignon, la chaîne et la cloche d’embrayage, on enlève la
transmission primaire complète. Ne pas omettre de retirer le coussinet
et la rondelle d’appui de l’embrayage de même que la clavette du
pignon de vilebrequin.
DEMONTAGE DU SYSTEME
DE LANCEMENT:
La pédale du kick-starter a été retirée avant la dépose
du moteur (v. plus haut>. Le système de lancement proprement dit se
compose de la pédale déjà citée qui est emmanchée sur les cannelures
d’un arbre porté d’une part par le demi-carter gauche et d’autre
part par le couvercle de transmission primaire.
Au démontage, on trouve successivement sur cet arbre
— Une noix cannelée emmanchée sur l’arbre et portant
le ressort de rappel;
— Un petit ressort en spirale obligeant le rochet
coulissant à
venir en
contact avec les pignons d’entraînement,
— Un rochet coulissant comportant un ergot destiné à le
maintenir dégagé au repos;
— Un pignon intermédiaire portant sur sa face externe
des rochets correspondant à ceux de la pièce coulissante et qui est
monté sur les cannelures internes de l’arbre de kick. Ce pignon
attaque le pignon de première vitesse.
Le démontage de ces différentes pièces ne présente
aucune difficulté, car la noix cannelée est maintenue en place par un
simple circlips qu’il suffit d’ôter pour tout enlever
OUVERTURE DES
CARTERS:
Commencer par chasser avec un burin les deux pieds de
centrage du carter, puis enlever les vis d’assemblage. Séparer les deux
moitiés de carter. Le vilebrequin tourne, dans le carter de droite, sur
un roulement à rouleaux et le carter peut en conséquence être ouvert
sans difficulté. Ne jamais forcer pour écarter les deux moitiés de
carter avec un tournevis ou un outil similaire. En cas de besoin, utiliser
l’extracteur de carter spécial (outil n0 250-7029). La
demi-coquille gauche doit être pour cela posée sur l’établi.
N. B. Faire attention aux rondelles de compensation de 1/10
qui existent sous les bagues des roulements à rouleaux du vilebrequin et
de l’arbre de boîte.
DEPOSE DES ARBRES DE
BOITE ET DU VILEBREQUIN:
Le demi-carter gauche reposant sur l’établi, retirer
l’arbre primaire et enlever ses pignons. Oter la rondelle d’appui
et le roulement du carter gauche. Retirer toute la commande du sélecteur.
Après le démontage de la pignonnerie de la boîte de
vitesses, le vilebrequin peut être extrait par pression (et non en
frappant ).
Pour retirer les roulements, prendre la précaution au préalable
de chauffer légèrement les carters.
Pour le remontage du moteur 175 cm Puch, comme pour
la majorité des moteurs, le mécanicien doit en principe suivre
l’ordre inverse de celui adopté au moment du démontage.
Certaines précautions sont cependant à prendre pour
quelques-unes des opérations.
REMONTAGE DU
VILEBREQUIN ET DE LA BOITE:
Avant de remettre les roulements en place, chauffer un peu
les carters. Ils entrent alors facilement dans leurs logements.
Remarque : s’assurer
du bon état des joints d’étanchéité de vilebrequin.
Poser le demi carter gauche à plat sur l’établi.
Emmancher le vilebrequin à la presse, après avoir abondamment huilé le
roulement à billes. Contrôler le jeu axial (0,2 mm) et, si besoin est,
supprimer
l’excédent de jeu en intercalant des rondelles de 0,1 mm d’épaisseur,
en tenant compte du centrage du vilebrequin.
Dès que le vilebrequin est en place, procéder au
remontage du mécanisme de sélecteur. Monter la plaque de support:
Replacer la rondelle-frein. Serrer l’écrou sur le dessus du carter.
Visser la vis à tête fraisée de l’extérieur et la freiner d’un
coup de burin, puis bloquer l’écrou. Introduire la douille de guidage
dans le coussinet de la plaque-support (extrémité fendue vers l’intérieur
du moteur). Placer le levier intérieur de commande et le bloquer de
l’extérieur en mettant en place le circlips. Placer le rochet.
Emmancher à l’extérieur la rondelle de compensation, une rondelle,
l’indicateur de la vitesse enclanchée, la rondelle d’appui fraisée
et la vis à tête fraisée. Engager le cliquet de verrouillage dans le
disque
de
changement de vitesses. Emmancher l’arbre de kick portant son pignon intermédiaire
et le fixer au moyen du circlips prévu à cet effet.
A ce moment on peut procéder au remontage de la
pignonnerie de la boîte. Voici dans l’ordre les opérations à
effectuer:
1) Introduire l’arbre primaire complet avec ses pignons.
Emmancher la rondelle d’appui et le roulement à rouleaux avec le
joint d’étanchéité. Le côté ouvert de la cage du roulement à rouleaux
doit être tourné vers l’intérieur de la boîte.
2) Introduire les fourchettes de gauche et de droite, de
manière que celle de gauche vienne se placer dans la gorge du pignon de
20 vitesse et que celle de droite vienne en prise dans la gorge du pignon
de 30 vitesse. Emmancher l’axe des fourchettes dans le trou borgne du
carter.
3) Introduire le roulement à rouleaux de l’arbre
secondaire, le côté ouvert de la cage vers l’intérieur de la boîte.
Placer la rondelle d’appui, le pignon de 1re vitesse, celui de 2e et celui
de 3 de façon à faire coïncider les fourchettes avec les gorges de guidage.
4) Emmancher l’arbre secondaire.
FERMETURE DU
CARTER:
Une fois que le vilebrequin, le sélecteur, les
fourchettes et les arbres de la boîte de vitesses portant les pignons
respectifs sont montés à leurs places dans le demi-carter gauche posé
à plat sur l’établi, la moitié droite du carter peut alors être posée
et vissée à fond.
Pour ce faire, on doit au préalable enduire la
surface de joint du demi-carter gauche d’un liquide d’étanchéité
poser un joint de papier neuf et l’imbiber d’huile sur la surface
qui sera en contact avec la moitié droite du carter. A ce moment poser
ladite moitié droite du carter et frapper à petits coups avec un
maillet en caoutchouc ou en nylon. Visser et bloquer les vis
d’assemblage. Replacer les deux pieds de centrage du carter.
EMBRAYAGE ET
TRANSMISSION PRIMAIRE:
Une fois l’arbre de kick-starter remis à sa place
avec toutes les pièces qui le composent dans l’ordre inverse de celui
qui a été signalé dans le chapitre Démontage, on peut procéder à
la mise en place de l’embrayage et de la transmission primaire. Là non
plus aucune difficulté, il faut évidemment opérer en reprenant par la
fin les conseils de démontage. Rappelons que l’ordre des disques
d’embrayage doit être respecté en premier introduire le disque
d’acier le plus épais, puis alternativement un disque garni et un disque
d’acier. En dernier va le disque d’acier qui a des dents recourbées
vers l’intérieur.
Le serrage des écrous à collerette doit être
effectué avec précaution. S’il en est besoin, soulever les sièges des
ressorts avec un second tournevis.
Le couvercle du carter côté transmission primaire
se pose après avoir mis un joint papier neuf imbibé d’huile. Emmancher
ensuite la commande de sélecteur et la pédale de kick-starter.
REMONTAGE DES
PISTONS ET DU CYLINDRE:
Avant de remonter les segments sur les pistons, contrôler
que le jeu à la coupe est correct, On s’en rendra compte en
introduisant chaque segment seul dans l’alésage correspondant. Le
pousser avec le piston de façon à ce qu’il soit bien droit et, avec
une jauge, contrôler l’importance du jeu à la coupe. Il est
parfaitement normal que ce jeu augmente progressivement par suite de
l’usure, mais il ne doit pas dépasser 0,4 mm. Il doit être au minimum
de 0,15 mm.
Contrôler également le jeu dans les gorges. Normalement
il doit être de 0,01 minimum. S’il dépasse 0,15 mm y a intérêt à
monter des segments neufs. Si ce sont les gorges mêmes du piston qui sont
abîmées, par suite d’un graissage défectueux ou d’un très long
kilométrage, le piston devra être remplacé. Remettre les segments aux
places exactes qu’ils occupaient avant le démontage; c’est la
raison pour laquelle nous avons ci-dessus conseillé de les repérer.
Mettre les pistons à leurs places. Attention
l’ergot du second segment doit être orienté vers l’avant. Introduire
les axes de piston (également à leurs places précédentes) et les
bloquer de chaque côté au moyen des deux circlips. Veiller à ce que
les circlips soient bien engagés dans les rainures. Pendant cette opération,
prendre la précaution de recouvrir avec un chiffon propre l’ouverture
du carter afin d’éviter toute chute accidentelle de circlips ou autre
pièce à l’intérieur de ce carter. Lorsque les pistons sont remontés
sur leurs pieds de bielles respectifs, placer correctement les coupes
des segments. Des ergots ont été prévus à cet effet dans les gorges
des pistons. On remontera le cylindre lorsque tous les segments seront
dans la bonne position. Mettre un joint papier neuf à l’embase du
cylindre après avoir huilé légèrement les plans de joint du carter.
Engager le cylindre en maintenant les deux pistons aussi parallèles que
possible. Si besoin est, faire basculer sans à-coups et avec douceur Le
cylindre longitudinalement pour faciliter le glissement des pistons. Une
fois le ~ylindre en place et avant de serrer les écrous de fixation,
faire tourner quelques tours le moteur à la main pour s’assurer du
fonctionnement correct et sans coincement des pistons. Serrer ensuite
les écrous de fixation.
REMONTAGE DE LA
CULASSE:
Placer un joint neuf entre cylindre et culasse. Ne
mettre aucun enduit, mettre la culasse en place, engager les vis de
fixation sans oublier les rondelles, puis les serrer progressivement et
en croix.
REGLAGE DE
L’ALLUMAGE:
Remonter l’induit sans le bloquer. Fixer la dynamo au
moyen des deux vis. Pour faciliter le réglage de l’allumage, un
orifice de contrôle ci été prévu dans le carter moteur (vis à tête
fendue à droite et en bas de la dynamo) et une fente de repère se
trouve sur le volant.
Placer le sélecteur au point mort, enlever la bougie
et dévisser la vis de contrôle. Introduire une tige de 3 mm de diamètre
et 100 mm de longueur dans le trou de contrôle. Faire tourner à la main
le moteur jusqu’à ce que la tige s’introduise dans la fente du volant
et bloque celui-ci dans les deux sens. Le piston d’admission se trouve
alors exactement à 5,5 mm avant le P.M.H.C’est à ce moment que la came
d’allumage doit commencer à ouvrir les contacts. Placer l’induit dans
la bonne position pour que la came attaque juste en ce point (ne pas
oublier que le moteur tourne en sens contraire, c’est-à-dire à
l’inverse des roues). De toutes façons ce réglage par déplacement de
l’induit n’est qu’approximatif. Le réglage de précision
s’effectue ensuite en modifiant la position de la vis de contact du
rupteur.

Le réglage correct exige l’observation simultanée
des deux conditions suivantes
A° L'
écartement des contacts doit commencer dans la position indiquée ci
dessus;
B° Les
contacts du rupteur doivent s'ouvrir d'environ 0.4 mm si on continue à
tourner le vilebrequin.
Après avoir bien serré le boulon de fixation de
l’induit, il est nécessaire de vérifier à plusieurs reprises le réglage
en retirant la tige et en faisant faire un tour complet au vilebrequin.
Eventuellement corriger le réglage jusqu’à ce que les contacts
commencent à s’écarter exactement au moment où la tige bloque le
volant dans les deux sens.
Remettre la vis bouchant le trou de contrôle sans
oublier le joint de fibre.
Les opérations restantes de remontage ne représentent
aucune difficulté et il suffit de prendre à l’inverse les conseils
donnés ci-dessus pour le démontage et la dépose du moteur.
LE NOUVEAU
FILTRE A AIR:
Les dernières 175 5V sont équipées du filtre à air
Puch en forme de fusée. Pour le démonter, dévisser d’abord les deux
boulons situés de part et d’autre de la tirette .du volet d’air. Dès
qu’ils sont débloqués il est possible de séparer le filtre du
carburateur. Retirer complètement les deux boulons puis les deux vis à têtes
fendues placées aux extrémités. Les deux parties constituant le filtre
se sép |